Marion Cotillard : ses révélations cash sur son salaire
Dans les colonnes du magazine Marie Claire, en kiosque depuis le 9 novembre, Marion Cotillard a évoqué les inégalités salariales entre les hommes et les femmes, en parlant notamment de son propre cas.
Le 9 novembre, le film d’animation Charlotte, signé Éric Warin et Tahir Rana, est sorti au cinéma. Marion Cotillard incarne vocalement la version française du personnage principal, aux côtés de Romain Duris et d’Anne Dorval. Pour l’occasion, l’actrice de 47 ans a accordé une interview au magazine Marie Claire. Elle s’est livrée sur son combat en faveur de l’écologie, sur sa colère concernant l’inaction gouvernementale sur cette question, mais aussi sur l’argent qu’elle gagne grâce à ses rôles.
Engagée, Marion Cotillard ne peut pas s’empêcher de s’énerver en s’intéressant aux salaires et au fait “qu’on ait encore à se battre pour que les femmes, quel que soit leur métier, soient payées autant que les hommes“. “C’est révoltant”, a ajouté la comédienne qui, pour sa part, ne s’est heureusement “jamais retrouvée en situation de l’exiger [une rémunération à la hauteur de celle de ses confrères, NDLR]”. En toute sincérité, la maman de Louise et de Marcel Canet a déclaré que “quand un homme a été mieux payé qu’[elle], c’est qu’il avait un rôle plus important ou une notoriété plus grande”. Un cas de figure qu’elle “entend” tout à fait.
Des inégalités salariales qu’elle ne subit pas
A contrario, Marion Cotillard a expliqué avoir “déjà été mieux payée qu’un homme pour les mêmes raisons”. “Mais à métier et à niveau égal, qu’une actrice soit moins payée qu’un acteur, ça n’a pas de sens et ça doit cesser”, a-t-elle ajouté. De plus, la star de La Môme a regretté qu’on “vi[ve] dans un pays qui n’a pas le même rapport à l’argent” qu’aux États-Unis où “parler de son salaire” est “beaucoup [plus] admis”. Se confiant sur le patriarcat, qui se reflète également “dans l’art, mais aussi la science, la mode, la gastronomie” et plus généralement “dans tous les domaines”, la comédienne a déploré “un effacement des femmes”. “Il y a du boulot”, a-t-elle assuré avec dépit.