Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal
La démission de Gabriel Attal, présentée lors du premier conseil des ministres post-législatives, a été acceptée par Emmanuel Macron ce mardi 16 juillet.
Il continuera de gérer les affaires courantes. La démission de Gabriel Attal a été acceptée ce mardi 16 juillet par Emmanuel Macron, à l’occasion du premier conseil des ministres depuis l’arrivée en tête du Nouveau Front populaire aux législatives. Le gouvernement restera néanmoins un certain temps en place et disposera d’un pouvoir restreint pour gérer les « affaires courantes », notamment pendant la période des Jeux olympiques de Paris, soit « le fonctionnement minimal de l’État ». Lors de ce conseil des ministres, il a remercié le président de la République dans son discours, gardant quelques mots sur le résultat des dernières élections législatives : « Nous aurions pu disparaître. Nous avons évité le pire. »
Cette démission permet aux ministres, élus députés, de retrouver leur mandat parlementaire. Ils pourront participer à l’élection des postes clés des différentes instances de l’Assemblée nationale, dont la présidence va être votée ce jeudi 18 juillet. De son côté, la Chambre basse ne pourra plus renverser l’équipe démissionnaire.
Premier ministre démissionnaire et président du groupe Renaissance
Gabriel Attal, réélu dans les Hauts-de-Seine, avait déjà remis sa démission au chef de l’État le lundi 8 juillet dernier, au lendemain du second tour des législatives. Mais celle-ci avait été refusée par Emmanuel Macron, qui souhaitait que son chef de gouvernement reste « pour la stabilité du pays ».
Gabriel Attal serait ainsi à la fois Premier ministre démissionnaire et président du groupe Ensemble pour la République, nouveau nom de Renaissance, ce qui pose des questions de séparation des pouvoirs pour les dirigeants de gauche.
