N’aurons-nous plus de pensions ?
On entend souvent dire que les actifs d’aujourd’hui, en particulier les jeunes, “n’auront pas de pension”. Mais cette inquiétude est-elle justifiée ou n’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter ? Le Moniteur des banques s’est penché sur ce que les 30-40 ans d’aujourd’hui peuvent attendre de l’institution publique de retraite.
Ils comprennent ce que cela signifie : dans quelques décennies, la société vieillira de plus en plus, de plus en plus de personnes âgées auront de moins en moins de cotisants actifs. Et puis, en quoi consistera la pension dans dix ans ? Ils suggèrent ce qui peut être fait pour contrer ce vieillissement dramatique. Faudra-t-il relever l’âge de la retraite ? Ou la valeur des pensions pourrait-elle encore diminuer ? Peut-être garantiront-ils les pensions au prix d’une augmentation des taux d’imposition et de cotisation ? Ils affirment que, quelle que soit la voie choisie, il faut s’attendre à des mesures douloureuses.
car il y aura plusieurs millions de contribuables dans le pays même dans la seconde moitié du 21e siècle. Selon eux, cela garantit que tous les bénéficiaires recevront un revenu de vieillesse financé par l’État grâce à leurs cotisations. Toutefois, cela pourrait constituer une pierre d’achoppement majeure.
Si l’on se base uniquement sur la pension par capitalisation existante, les perspectives de pension des jeunes d’aujourd’hui sont extrêmement préoccupantes : ils auront un âge de départ à la retraite de 68 à 70 ans et une prestation plutôt faible. Il est encore possible d’améliorer sensiblement leur situation financière au moment de la vieillesse, mais il faut pour cela disposer de sources de revenus supplémentaires, en plus de la pension d’État. En Hongrie, il est recommandé de commencer à épargner pour la retraite le plus tôt possible, car la procrastination comporte des risques importants. Plus une personne commence à épargner tard pour sa retraite, plus le supplément de pension auquel elle peut prétendre est faible.